Contrairement à ce que l’on entend beaucoup, l’afroféminisme n’est certainement pas né avec Mwasi et encore moins en France continentale. De même, l’afroféminisme ne prend ses racines aux États-Unis. Ce type d’idée reçue montre à quel point les femmes sont oubliées de l’Histoire et plus encore si elles racisées. Qui se souvient de Paulette Nardal, Solange Fitte-Duval ou de Gerty Archimède ? De Solitude ou encore de « Surprise » ? De Catherine Flon, de Sanité Belair mais aussi de Cécile Fatiman ?
Longtemps, des femmes ont lutté pour leur droits et ceux des leurs. Et c’est pour rendre hommage à ces femmes, pour les remettre à leur place au sein d’une Histoire dans laquelle nous ne serions prétendument pas assez entré-e-s et pour expliquer à quel point nous n’avons pas attendu les États-Unis, ni le XIXè siècle pour lutter pour les droits des noir-e-s ou plus généralement de tous les peuples colonisés.
Dans le cadre de la colonisation française (Caraïbes – Haïti incluse, Afrique francophone, La Réunion, Pacifique, Guyane) :
- Sophie Lumina dite « Surprise »
- Gerty Archimède
- Solange Fitte-Duval
- Jane Lero
- Yvette Guitteaud-Mauvois
- La mulâtresse Solitude
- Sanite Belair
- Paulette Nardal
- Jeanne Nardal
- Suzanne Césaire
- Eugénie Fitte-Éboué
- Toto Bissainthe